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Pascal Burgain est le premier magistrat de la commune de Magnières et conseiller communautaire délégué à la Lecture Publique, en charge du suivi du chantier de la nouvelle médiathèque de Lunéville. Ce passionné de musique, nous fait découvrir la vie de sa commune.

Qui est le Maire de Magnières ?

«Aujourd’hui, je suis formateur aux usages du numérique dans l’Education Nationale. C’est d’ailleurs mon métier qui m’a conduit à Magnières où j’ai exercé en tant qu’enseignant. Je me suis rapidement attaché à cette commune accueillante où une dizaine d’associations s’engage pour faire vivre le village. Je me suis moi-même très vite impliqué dans la communauté en créant notamment une bibliothèque au sein du village. C'est en 2006 que j'ai été élu Maire. Je suis engagé dans mon troisième mandat en tant que maire et j’exerce également la présidence du Syndicat Intercommunal Scolaire. Au sein de la nouvelle Communauté de Communes du Territoire de Lunéville à Baccarat, je suis devenu cette année conseiller communautaire délégué à la Lecture Publique. Ce nouvel engagement correspond à la conception que je me fais du rôle d'un Maire aujourd'hui : il nous appartient de nous impliquer dans des projets communaux d'une part et d'autre part de nous intéresser aux projets communautaires qui permettent à des communes rurales comme la notre de bénéficier de moyens plus conséquents sur des projets qui dépassent les limites de nos territoires communaux. En ce moment, nous travaillons sur le projet du réseau lecture publique qui se construit à sur le territoire de la CCTLB, par exemple.»

Que nous conseillez-vous de faire à Magnières ?

« Magnières est un village charmant. Vous pouvez vous promener sur les bords de la Mortagne, cet affluent de la Meurthe, qui descend tout droit des Vosges. Beaucoup de chemins sont balisés. Pour celles et ceux qui aiment la pêche, nous avons, outre la rivière, un bel étang, calme et paisible.

Au centre du village, existe un ancien château dont il reste quelques ruines, mais il ne se visite pas. L’église de style néo-gothique a été construite au XIXe siècle et remaniée au XXe siècle. Elle est donc assez récente. Je vous invite vivement à admirer l’impressionnant orgue Wild datant de 1990 et son buffet en chêne massif. Les dimanches d'été de beaux concerts d’orgues y sont organisés.

Il ne faut pas hésiter non plus à aller goûter l’eau de la source de Montfort, elle est potable et riche en fer. Vous pouvez d’ailleurs repartir avec une bouteille remplie. Pour finir, je vous suggère de vous arrêter « boire une bière artisanale » à la brasserie Tumulte, beaucoup moins riche en fer... » , lance Pascal Burgain, avec un grand sourire amusé.

Magnières est réputée pour une activité de loisir peu ordinaire : le vélorail. Pouvez-vous nous en parler ?

Aujourd’hui, les vélorails se démocratisent partout en France mais c’est bien à Magnières qu’ils sont nés en france. En fait, quand la SNCF a cessé d'exploiter le chemin de fer qui reliait Lunéville à Gérardmer en 1987, la voie n'a pas été déposée, elle est restée à l'abandon. Très vite, en 1990,  un Vosgien , soucieux de conserver l'ancienne ligne de chemin de fer, a importé le concept du vélorail d’un pays nordique. Un vélorail est un véhicule ferroviaire, équipé de pédaliers comme une bicyclette. Désormais, il existe 45 réseaux de vélorail répartis sur le territoire. Ensemble, ils forment la Fédération des vélorails de France dont la vocation est de participer au développement du tourisme local. L’association du Val de Mortagne propose des balades sur la voie ferrée à travers les champs et les forêts des environs. Pour 17€ de l'heure, trois parcours sont possibles. Le premier, d’une heure, couvre 6km et relie Magnières à Deinviller. Un deuxième, de deux heures, fait 15km et permet de rejoindre la villa gallo-romaine de Lana (entre Moyen et Gérbeviller). Enfin, le plus grand circuit dure trois heures et fait 24km. Il relie Magnières à Haudonville (après Gerbéviller). Le Président, Pierre Mangeolle, aimerait proposer un quatrième parcours de quatre heures et 30km pour que les gens puissent aller plus loin et pourquoi pas pique-niquer.

C'est une activité qui se développe vraiment bien : elle est sportive et ludique à la fois. Elle permet, en couple, en famille ou entre amis, de découvrir ou de redécouvrir de façon originale la campagne de la vallée de la Mortagne et ses jolis paysages. »